Presque 100 châteaux bordelais ont été rachetés par des investisseurs chinois. Mais souvent la négociation s'est faite dans la douleur!
"Le Chinois est imprévisible", il se caractériserait par ses"hésitations" qui produisent "des discussions sans fins": C'est l'interprétation des cabinets d’avocats et des notaires français de Bordeaux, qui sont agacés par la différence de culture et les méthodes chinoises. Mais cette vision est à la fois inopérante et inefficace!
Car il est tout à fait possible de comprendre la rationalité des comportements chinois et d'anticiper les réactions des partenaires chinois. Pour peu qu'on tienne compte des logiques culturelles et du mode de raisonnement chinois (analogique et pratique), on dispose alors d'une grille d'analyse pertinente. Si une négociation dure 3 ans, c'est indubitablement le signe d'un déficit de confiance abyssal et d'un mode de discussion trop frontal.
Et les Chinois, comment nous perçoivent-ils lors de ces négociations interminables et tendues? De manière très caricaturale aussi, probablement...
Pour éviter de perdre leur temps et leur patience, les négociateurs français pourraient-ils se donner les moyens de comprendre le fonctionnement et les attentes des investisseurs chinois?
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